Résumé :
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Après avoir célébré la pérennité et la prospérité future de la civilisation du confort connecté, les gouvernants se retrouvent à presser leur population de faire des efforts et de faire preuve de « résilience » face aux pénuries à venir. Les perspectives de multiples rationnements se dessinent, quitte à sombrer dans de nouvelles formes de contrôle social visant moins la conjuration des catastrophes écologiques que la préservation d’un modèle de domination et de production écocidaire. Mais face aux désastres à venir, nous sommes bien obligés de prendre un instant l’outil du rationnement au sérieux : lesquels de nos usages et consommations pourrait-on rationner pour limiter la casse écologique, et comment ? Une « carte carbone » individuelle est-elle une option sérieuse pour diminuer nos émissions ? Qu’ont à nous apprendre les expériences de rationnement passées ? Comment repenser nos besoins et réorganiser de fond en comble nos modes de production et de consommation pour éviter le paternalisme étatique tout en visant l’autolimitation.
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