Résumé :
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Entre le début du XIXe et le milieu du XXe siècle, le crime de sang et son pendant judiciaire, la peine de mort, suscitent une inépuisable iconographie, aussi bien réaliste que fantasmatique. La presse populaire y puise l’essentiel de sa matière et de son succès. Les sciences positives s’en emparent à leur tour, donnant naissance à l’anthropologie criminelle. L’art, enfin et surtout, semble comme hanté par ce motif, qui inspire les plus grands artistes. L’exposition qui se tient au musée d’Orsay témoigne de cette étonnante fascination.
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