Résumé :
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Le père de J.J. Rousseau, Isaac Rousseau, artisan spécialisé dans le “rhabillage” des horloges, séjourna à Istanbul de 1705 à 1711, à une époque où la civilisation ottomane s’apprêtait à se laisser aller à l’ivresse de l’époque des tulipes. De retour à Genève, Isaac fut-il l’un de ces voyageurs qui, revenus au bercail, envoûtent leurs proches du récit de leurs souvenirs? L’œuvre de Jean-Jacques est traversée de motifs qui semblent devoir beaucoup aux quelques années passées par notre rhabilleur sur les rives du Bosphore, au service d’un Sérail dont les secrets peuplaient l’imagination de l’Europe des Lumières. Quelle fut l’influence du fantasme oriental dans la vie et l’œuvre du Citoyen de Genève? C’est la question à laquelle veut répondre cet ouvrage.
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