Résumé :
|
Bergson entreprend, par un dialogue constant avec la biologie de son temps, de penser le vivant en rejetant aussi bien le mécanisme matérialiste traditionnel que le finalisme métaphysique de Leibniz. En 1932, « les Deux Sources de la Morale et de la Religion » appliquent à ces domaines de réflexion les distinctions établies dans l'Évolution créatrice. Ainsi, Bergson distingue une religion statique au service de la cohésion du groupe et une religion « dynamique », celle des mystiques, en rejetant le rationalisme et en prônant l'humanisme.
|